samedi 25 août 2012

Evian Thonon Gaillard Volvic United - OL : 1-1

Il serait peut être plus joyeux de commencer par les bonnes nouvelles, d'autant que ce serait vite fait en ce moment... Mais au lendemain du match disputé à Annecy, j'ai encore le néant bien présent à l'esprit, alors j'en profite. 

L'OL a livré hier une prestation dans la droite lignée des saisons précédentes, maîtrisant de moins en moins de paramètres dans son jeu et se contentant de réagir face à une équipe qui après 2 défaites cherchait désespérément à retrouver le sens de la marche. Autant dire que le match fut une bouillie technique infâme. Réaction donc... passées les 10 premières minutes, aucune initiative qui semble pouvoir se concrétiser par une occasion propre, la première mi-temps permit aux locaux de retrouver un peu d'espoir, alors que les circonstances suggéraient de leur marcher dessus dès l'entame de jeu. Mais pour marcher sur qui que ce soit, encore faut-il avoir des moyens... Composition bricolée avec 4 attaquants (Licha - Lacazette - Gomis - Briand) et deux milieux de terrain (Gonalons - Fofana), défense inédite : (retour de Réveillère à droite, le désormais indiscutable titulaire du côté gauche : Dabo, Bisevac - Koné au centre). Comme la saison dernière et comme déjà les saisons précédentes, l'impression que donna l'équipe fut d'être livrée à elle-même, sans idée valable ni moyens techniques. Après avoir présenté l'un des meilleurs milieux de terrain des années 2000, l'OL se tape désormais l'un des plus faibles entrejeu de la... Ligue 1. Gonalons n'a pas la carrure pour compenser les insuffisances indécentes de Fofana et Kallstrom semble désormais revêtir les oripeaux du fils prodigue dont le génie (?!!) nous manque cruellement. 

Dabo passa le match à se faire manger... l'erreur de marquage sur le but aqua-minéral mérite à elle seule l'ouverture d'une enquête de la commission de discipline et seule l'entrée de Bastos sembla secouer les puces de l'équipe, l'espace de quelques minutes seulement puisque le rideau fut tiré dès l'égalisation.
L'incompréhensible première place provisoire a déjà du plomb dans l'aile suite au franchissement poussif de l'Everest savoyard. Rien de bien étonnant à tout ça : le match de Troyes avait déjà démontré, malgré l'ampleur du score, les carences répétitives de l'équipe et le discours de Garde au cours de la semaine fleurait bon le maillot jaune du baroudeur français... "On va essayer de le garder le plus longtemps possible" autrement dit : jusqu'à ce que ça devienne sérieux. Insupportable mentalité de loser lucide. 
Alors bien sûr... l'absence de Grenier ou de Gourcuff... les incertitudes des joueurs en instance de transfert. Ah oui, ça explique certainement beaucoup de choses !

Parcage rempli, bonne ambiance en première mi-temps, le retour des vestiaires a surpris tout le monde dans la torpeur. Bonnes gueulantes occasionnelles ensuite. Ovation pour Govou à son entrée. Pas mal visuellement, rien en face. 

Pour mémoire : Qué sé Apélorio Quezac Football Club - OL : 1-1 (Bastos sur coup franc)

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