lundi 25 avril 2011

Puel dans le Progrès du jour...


On croyait avoir tout vu, tout lu, tout bu (remember : "Comme Govou, je picole après les matches de l'OL de Puel"), mais non... car au lendemain des fêtes Pascales et de la finale de la coupe de la Ligue, voici que notre cloche préférée est revenue nous porter sa bonne parole, aussi sûrement qu'un mal de foie après une cocotte en chocolat. Mauvaise nouvelle pour ceux qui espèrent toujours la résurrection de l'OL après 3... ans de sévices ; s'il y en a un qui bouge encore, vert comme le printemps et droit dans ses bottes, c'est bel et bien notre Glaude.
Voici donc ci-dessous in extenso l'interview donnée au Progrès. Les écrits restent et après tant d'années, on aurait dû faire une compilation de tous ces moments vérités suivis de rien. Qui sait s'il ne nous reste pas encore un an pour accumuler ce genre  de billevesées de la part du Castrais ? Je crois pour ma part que je ne tiendrai pas... Vous le croyiez déjà parti en juin prochain et son sort réglé ? C'est probable. Ca l'était déjà au cours du mois d'octobre après le fameux ultimatum post-derby. Tel le scorpion sous le déluge nucléaire, Puel a survécu, plus mauvais que jamais, et en plus il est devenu vraiment arrogant. 
Après la thèse du pauvre type dépassé par les évènements mais accroché à son contrat, celle plus prosaïque du sale con gagne du terrain... Bonne (?!) lecture.


Ci-joint : Une photo en forme de point d'interrogation : "A quand le bout du tunnel ?" 

> Après cette sixième défaite en L1 survenue à Paris, êtes-vous d’accord pour dire que cette saison est bien difficile ?
Le début de saison nous a pénalisés. On n’a pas été performants pour mettre tout le monde à flots. Que ce soit dans le domaine physique ou du point de vue mental. On a traîné ça sur le premier mois de compétition. Et le contexte de Lyon, c’est qu’il n’y a pas de répit autour de l’équipe. C’est beaucoup plus dur à Lyon, qu’à Paris ou Marseille. Quand l’OM fait 2-2 contre Toulouse, je n’ai pas entendu ceci ou cela sur Didier Deschamps. Si ça nous arrive…
>> Pourquoi tant de matches n’ont pas été aboutis ?
Si on pouvait d’un coup de baguette magique remettre tout à flots, ce serait bien. On est en dents de scie, irrégulier dans nos prestations et aussi dans notre approche. En début d’année, on avait très bien commencé, puis à Nice, en Coupe on n’a pas répondu. Et au lieu de faire en sorte que ce match ne soit qu’un accident, il a laissé des traces.
>> Pourquoi à l’image de la première période à Paris, les joueurs ne parviennent pas à se lâcher ?
A Paris, la première équipe qui a eu une vraie occasion s’est libérée. Ce match a été frustrant car on a encaissé ce but contre le cours du jeu.
>> Sont-ils à ce point bloqués, pour que le plaisir n’apparaisse pas ?
Non, mais les joueurs ont besoin de plénitude, de sérénité, de confiance pour bien s’exprimer. On met toujours du temps à réenclencher pour que tout le monde se libère.
>> Les joueurs sont-ils plus fragiles qu’il n’y paraît ?
Ils peuvent être très fragiles comme ils peuvent être très grands également. A l’automne, il y a eu plein de matches où l’on est allé chercher la gagne dans la difficulté. Ce groupe a déjà montré son caractère.
>> Le titre s’est-il envolé ?
Non, ça ne dépend que de nous. Il faudra une force de caractère sans faille. Si on a cet état d’esprit, on peut être champion.
>> Une troisième place serait-elle un moindre mal ?
On verra. Quand on voit le match à Paris, on sent que l’on a du potentiel. Je n’ai pas vu en L1 une équipe qui nous était supérieure. Marseille n’est pas extraordinaire dans le jeu, mais elle est présente dans le money time, contrairement à nous.
>> Que répondez-vous à ceux qui affirment que vous êtes l’entraîneur qui ne gagne rien ?
Oui mais bon… Depuis que je suis là, c’est vrai que l’on n’a pas gagné de titre. Mais je ne m’arrête pas à ça. Si j’avais voulu obligatoirement gagner un titre avec Lyon, je serais venu avant.
>> Et si l’OL n’est pas en ligue des champions ?
Je n’y pense pas. Je suis dans l’hypothèse haute.
>> La colère de Lloris à Nice incarnait-elle un malaise dans l’équipe?
Non, mais concéder un match nul comme ça à Nice, ça paraît dingue. C’est inexplicable de prendre deux buts dans les arrêts de jeu, après avoir eu des balles de 3-0. Hugo s’est lâché, il en voulait à tout le monde d’avoir concédé ce nul, venant surtout après celui de Rennes à la dernière seconde.
>> A Nice après les coups de gueule, avez-vous pris la parole ?
Non. Il faut faire attention. Quand je vois qu’une télé filme une porte de vestiaire avec un intitulé en bas pour décrypter ce que l’on dit, c’est du voyeurisme.
>> Le coup de tampon de Cris à l’entraînement sur Grenier a-t-il influencé votre choix?
Non pas du tout. Ca peut arriver. J’ai plus regretté les montages faits sur nous pour donner un climat de crise au club.
>> Pourquoi avez-vous mis Cris sur le banc ?
C’est un choix difficile de mettre son capitaine sur le banc. Ca se pratique n’importe où, si un joueur est moins bien, même s’il est capitaine. C’est l’intérêt collectif qui prime, tout simplement.
>> Avez-vous eu une explication avec lui ?
Je l’ai vu avant le match contre Lens. On verra la suite. Il s’entraîne bien. Simplement, il a été très perturbé par ses blessures.
>> On pensait que la carrière de Toulalan en défense centrale était bien terminée…
La aussi, il n’y a rien d’écrit et de définitif. Cris a le métier, son expérience, c’est un bon joueur de tête. Toulalan qui a moins de repères à ce poste, est précieux dans la profondeur, la vitesse, les enchaînements.
>> Gourcuff passe complètement à côté de sa saison, ça non plus ce n’était pas prévu ?
Non, il pensait réaliser une meilleure saison. Il est train de vivre des choses très difficiles. Mais c’est un bien. Yoann a besoin de grandir. Il va le faire dans la difficulté. Parce que c’est un garçon intelligent. C’est un garçon qui a des qualités. Depuis quelques semaines, il est bien dans le groupe, plus épanoui. Il est plus relâché. Il a rejoint un club médiatisé, il est très sollicité, il y a beaucoup de critiques. Mais cette étape est constructive pour lui.
>> Dans quel système serait-il le mieux ?
Ce n’est pas le système. Il doit juste retrouver de la sérénité et du plaisir. Dans sa vie d’homme et de footballeur, l’étape de l’OL sera importante. Mais il va ressortir beaucoup plus fort.
>> Les dossiers Lloris et Lisandro sont-ils délicats à gérer?
On a sollicité les gens qui les représentent pour les prolonger. Ce sont des joueurs de ligue des champions. On sait ce qu’il nous reste à faire.
>> Vous avez été annoncé partant, quel est votre état d’esprit ?
Mais comment je pourrais être performant et faire mon métier, si j’avais des états d’âmes ou d’autres vues que celles de Lyon? Je ne pourrais pas être à 100%.
>> Pourtant lors d’un point presse, vous aviez lancé une petite phrase (1)…
Il y avait un peu de tout dans cette phrase. Je ne veux pas que ce que l’on dise sur moi soit déstabilisant pour le groupe.
>> Pensez-vous honorer votre quatrième année de contrat ?
Bien sûr.
>> La pression sur vous est-elle usante?
Heu… Je dirais que c’est formateur (rires). Pff, je préférerais que ce soit plus tranquille. Non, la seule chose qui m’embête, c’est de focaliser comme ça sur l’entraîneur. Ca peut avoir des répercussions sur le groupe en termes de remise en question.
>> Qu’allez-vous faire la saison prochaine ?
Je vais faire ma quatrième année de contrat.
>> Y a-t-il un autre projet ?
De prolongation ? (sourire) Dans la dernière ligne droite, l’objectif est focalisé sur le titre.
>> Avec presque trois ans de recul et de managérat, pensez-vous que vous vous êtes trompé ?
Non je ne me suis pas trompé. Il y avait obligatoirement des choses à mettre en place. C’est le contraire qui était surprenant par rapport à ce que pouvaient représenter Lyon et ce vers quoi on devait tendre. Je n’avais pas pris en compte l’aspect conservateur du club. C’est vrai que j’ai fait bouger des lignes par rapport à la presse, par rapport aux joueurs, sur des choses qui me paraissaient assez évidentes et dans la normalité pour tout le monde. Ca a pu choquer mais ce passage était obligé.
>> En matière de banderoles, vous avez battu un record…
Oui, j’aurai marqué les Lyonnais.
>> Vous n’avez pas vraiment été accepté ici à Lyon…
On aime enfermer les gens dans des canevas. On est tout près de Lille au niveau des buts marqués, on est l’équipe qui frappe le plus au but, et je reste défensif. Chaque fois on va me chercher la stat qui va être contraire.
Quand on a eu neuf points d’avance la première année, tout le monde voulait un autre champion, on s’est fait grignoter et passer devant à Bordeaux avec deux penalties non sifflés pour nous dans le premier quart d’heure ! Il n’y a pas eu beaucoup d’objectivité autour de nous. Il faut en être conscient et l’affronter.
>> Un grand chantier sera-t-il ouvert à l’intersaison ?
Il y aura un équilibre à trouver, mais Lyon aura quand même les atouts de ses ambitions.
>> Y aura-t-il des postes à pourvoir ?
Pour l’instant rien n’est acté.
>> Avez-vous eu le sentiment d’avoir par moments été lâché par vos joueurs ?
Non, quand on prend des buts dans les arrêts de jeu, que l’on fait des grosses bourdes que l’on ne peut pas rattraper par le collectif, c’est qu’il y a de la tension, de la fébrilité. Mais cela ne prouve pas que les joueurs ont lâché leur coach. Ces joueurs sont hypers pros, sains, mais ils ont des moments de fébrilité qui font commettre de grosses bévues. Et là, quand on est entraîneur, on ne peut rien faire.
>> Aimeriez-vous quitter Lyon sur un moment fort ?
Mais dès le départ, je me suis dit que j’avais quatre ans pour essayer de gagner la ligue des champions avec l’OL. Voilà, donc il reste un an.
(1)Il a dit le 25 février : «Je pourrais décider en fin de saison de m’arrêter ou d’aller voir ailleurs »
ecueillis par Chtistian Lanier

lundi 18 avril 2011

Mais où va l'OL ??



No comment....

PSG - OL : 1-0