dimanche 3 octobre 2010

Nancy - OL : 2-3

Je n'ai pas grand chose à dire, ni de souvenir à proposer. La deuxième victoire de l'OL cette saison en championnat et première à l'extérieur a été conforme à la première, acquise face à Brest à Gerland. En sortant, on n'avait guère plus le moral qu'après une défaite. Les enseignements et les augures n'ont rien de très positif à offrir.
Bilan comptable au crépuscule de cette 8è journée : l'OL compte 8 points : une moyenne de relégable, un jeu de relégable et des stats du même acabit : 4è pire défense de Ligue 1 (derrière les 3 actuels derniers), 2è pire attaque de Ligue 1 derrière Arles-Avignon (Ligue 1 ?!!), à égalité avec 6 autres équipes, certes. 7 buts ! Nous sommes toujours loin derrière l'ASSE, chose qui n'est pas arrivée depuis plus de 16 ou 17 ans (sauf erreur). Voilà une "première" de plus à ajouter à Puel. Comptable toujours... Nancy abordait la rencontre avec 0 but et point pris à la maison depuis le début de saison.

Comment aborder un déplacement à Nancy en début d'automne quand l'OL pousse au désespoir ? La face culinaire de la situation me semble une bonne inspiration. Arrivés en début d'après-midi, nous fûmes consoler par avance notre déception escomptée dans une brasserie du centre : "Au P'tit Cuny", où les spécialités lorraines et alsaciennes sont à l'honneur. On y trouve en un plat de quoi survivre à des matches disputés par températures négatives (expérience réalisée en décembre 2007) et justifier par ce bonheur facile le voyage et le temps passé sur place.

Repus et rassérénés, nous avons assisté à un match sans queue ni tête, comme souvent, notamment en deuxième mi-temps, où les Nancéiens semblaient se balader dans les airs de notre surface de réparation. Combien l'ASNL eut-elle d'occasions ? pas loin de 10 ou 12, certaines soldées par des ratés grand-guignolesques (Ferret en début de 2è MT...)
Beaucoup plus facile de compter pour l'OL : 2 occasions et 3 buts, ce qui constitue un véritable exploit. Le troisième but n'est même pas une occasion, mais un gros raté de Bracigliano. Nancy méritait-il de l'emporter ? Probablement pas, vu le déchet technique dans les derniers gestes et mon refus obtus de considérer le hasard comme une explication possible d'un score de football, la plupart du temps. Paradoxalement, dans une partie aussi pauvre offensivement côté Lyonnais, on retiendra quelques gestes de Pied, la prestation honorable de Gourcuff, le premier but de Lisandro, le doublé de Briand et sa passe décisive, étrange.
Milieu de terrain à l'agonie en deuxième mi-temps, laissant filer les Nancéiens de toutes parts, surtout du côté de Gassama, qui afflige saison après saison et match après match. Comme lors de je ne sais quel match à Gerland cette saison, il fut remplacé avant la fin du match, ce qui montre bien l'étendue de la catastrophe. Remplacé par... Makoun qui vint prendre le poste de Gonalons qui lui, s'en fut faire la pige à la place de Gassama. Une merveille. Gassama - Makoun : tomber de Charybde en Scylla.
La victoire après avoir vu l'ASNL remonter à 2-2 fut parfaitement surprenante, mais tout fut insuffisant ou insatisfaisant. Comment considérer que Puel puisse s'offrir du répit après pareil gribouillis de foot ? Son sort serait scellé malgré tout. Je l'espère de tout coeur. 2 semaines pour souffler à présent.

Pour mémoire : ASNL 2 - 3 OL (Lisandro + 2 x Briand)

vendredi 1 octobre 2010

It seems so long ago - Nancy

Un an et demi que je n'ai rien écrit ici, février 2009, soit au bout de 6 mois de Puel. 6 mois seulement. J'avais déjà l'impression de me répéter alors j'ai arrêté d'écrire. Aujourd'hui Puel va dégager, ou demain. Mais ses jours sont comptés, c'est sûr.
Au bal des "premières" qu'il a inauguré dès son premier match (première défaite en trophée des champions), il nous a pour l'instant évité celle de la non qualif' en Ligue des Champions ou l'élimination au tour préliminaire. La semaine dernière, il a inauguré la défaite dans le derby dont nous avaient préservés tour à tour Stephan, Lacombe, Santini, Le Guen, Houllier et même Perrin pendant 16 ans et 5 mois.
Perrin était déjà un gros coup de frein, Puel une marche arrière, une vraie avec le moteur qui ronfle et l'embrayage à l'agonie. Ses statistiques en championnat quand rôde la Ligue des Champions sont calamiteuses, son incapacité à gérer ou utiliser le talent criante, voire criarde. Demandez à Juninho ou Lisandro. 2 années à s'emmerder et déprimer à Gerland. Mais enfin, il semble que le public se réveille et qu'on ne va pas tarder à avoir sa peau, celle de son absence de burnes. Qu'on se rassure, il partira lesté d'un bon chèque, le "Wenger des années futures" pour rappeler la formule (et la responsabilité) de JMA.
Demain, l'OL va certainement payer ses efforts et la récupération incomplète du match de Tel Aviv, demain l'OL risque de perdre à Nancy et plonger un peu plus les stats de Puel dans la vase abyssale où déjà elles se vautrent. Demain, nous partirons à Nancy en refusant cette prophétie, en refusant de troquer ce pantin contre une défaite de plus et avec un peu d'espoir puisque je pense que son sort est scellé. Cela fait bien longtemps qu'on ne bouge guère plus en championnat, mais pourquoi pas finalement?
Les défaites trempées de sueur, les malédictions, le romantisme à la con de "beautiful loser" dans un sport où l'on se veut vainqueur, les tendances suicidaires et les valeurs stéphanoises à la con en général, ces quelques haillons dont on pourrait aujourd'hui parer cette mariée que Puel a consciencieusement dépouillée en deux ans, je les refuse en bloc. Et Glaude, je le conchie : qu'il torche sa face souillée avec la liasse de billets crasseux et froissés qu'on lui jettera à la gueule !

Une video dépressive mais à propos. Une belle chanson malgré tout.