dimanche 11 janvier 2009

Masochisme...



Contempler la chute...


Lentement, sûrement...


Un bon à rien (Jean 28 Makoun), un mauvais à tout (Qatar Keita). Ca n'est plus du Pagnol, c'est du Sacher-Masoch... le gars qui a donné son nom à la pratique qui consiste à aller voir l'OL enfoncer match après match le plancher de sa médiocrité... Une vraie catastrophe. Des années-lumières d'avance réduites à néant en l'espace de 2 saisons. Perrin avait donné un bon coup de frein l'an dernier... Puel réussit l'exploit d'enclencher la marche arrière, ca va faire drôle et un sacré courant d'air quand on va croiser les suivants, Bordeaux, certainement.
Hier il faisait moins quelque chose, j'avais pas mon thermomètre sur moi, j'ai eu l'impression de l'avoir sérieusement dans moi en quittant le stade. Je n'exagère pas en écrivant que la deuxième mi-temps de l'OL a été une négation totale de football. A croire que les joueurs venaient de se rencontrer et de lire les règles du jeu. Mis à part le duo récurent et catastrophique pré-cité, Grosso, Mensah, Delgado, Toulalan, Pjanic et les autres ont trainé leur peine sur le terrain, trouvant le moyen de se faire "tourner" par... Lorient (après Bordeaux, Metz, Steaua, Munich, entre autres cet automne). Le plus catastrophique reste l'absence apparente de révolte et d'inquiétude d'un club qui continue bon an mal an à publier ses communiqués ineptes sur tout et n'importe quoi sauf sur le jeu de son équipe.
Les questions hier en seconde mi-temps tournaient autour de la dernière fois que l'on a pu prendre du plaisir à Gerland... réponse : ce serait contre Le Mans cette saison. Une éternité !


Simple constat de mi-saison : pas de jeu du tout, pas même de physique, des joueurs de couloirs pas spécialistes du poste (Ederson... Keita n'étant même pas un spécialiste du football), une absence totale de couilles. Comment en est on arrivé là ?

Spéciale dédicace à tous les masos... l'adaptation du livre de Sacher-Masoch par le Velvet. Bon courage à tous, la saison sera longue et ça finira mal.


En illustration, tout un symbole... le faste de Klimt en couverture du bouquin dont je vous parlais. Klimt, peintre Autrichien mort avec l'empire Austro-Hongrois au début du XXè siècle connaissait un grand succès dans la Vienne qui se contemplait déchoir, avec une peinture dorée et mortifère. Un triste symbole du déclin de l'empire Lyonnais.

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