mercredi 14 janvier 2009

Malédiction ?

Ne paniquons pas, ça ne reste que du football et puis par le passé, on a connu d'autres moments difficiles ou paraissant compromis. On n'a pas attendu l'axe Lille-Lyon pour recruter du Charlot ni la deuxième partie des années 2000s pour déplorer des blessures graves. Cependant, on trouvera sans trop de difficultés de meilleurs débuts d'année, même si janvier est rarement un bon mois pour l'OL.

Je crois vous avoir déja parlé de l'estime que j'ai pour la bande des Nordistes qui symbolisent très bien les manquements qui affligent l'équipe cette saison. N'en rajoutons pas pour le moment. Aujourd'hui, c'est bel et bien d'une malédiction dont je viens vous parler, des soupçons qui laissent à penser que le côté droit a sérieusement été marabouté ou je ne sais quoi depuis l'intersaison. Clerc, Réveillère sont sur le flanc... Mensah qui a fait des piges régulières sur ce flanc de la défense est blessé pour 3 semaines et last but not least, Govou, qui a fini le match de Munich à ce poste-là, vient de voir son tendon d'Achille lâcher et le contraindre à suivre la fin de saison depuis l'infirmerie. Govou étant le seul ailier de métier (rappelons que le métier de Keita n'est pas le football) de l'équipe... voila qui ne laisse pas d'inquiéter à l'heure ou les motifs de confiance tendent déja à cruellement manquer.

L'absence de Govou est préjudiciable en elle-même mais aussi pour les conséquences qu'elle implique... la nécessité de faire jouer Keita dans le cerveau (malade ?) de Claude Puel. C'est une catastrophe, je ne vous le fais pas dire.
Nous voici, moon-boots aux pieds en train de filer à Grenoble avec l'idée d'aligner à droite Gassama - Keita. La vie ne fait pas de cadeau !





Découvrez Os Mutantes!


Pour illustrer ce modeste article, une vision inquiétante de l'enfer par Jerome Bosch, détail de la toile "le jardin des délices" exposée au Prado de Madrid et dont GoogleEarth propose une reproduction en très haute résolution laissant apparaître des détails invraisemblables.
Pour bercer vos oreilles, la pop sucrée et 60s de "Os Mutantes" chantant Lucifer. Malgré ses efforts pour nous inquiéter, Rita Lee reste charmante. Espérons que la saison restera suave elle-aussi malgré tous ces tracas !

mardi 13 janvier 2009

www.benzema.com

Si c'est un plan comm', il est sacrément bien réussi... Il s'est dit plein de choses en marge de la présentation du site web de Karim Benzema ces derniers jours. JMA a profité de son lancement pour ne pas mettre la pression sur Puel, notamment, jouer de l'humour en rappelant que l'Inter aussi était en crise après son match nul de ce week-end. Bien évidemment, il est inutile de rappeler que l'Inter a pris un peu plus que 6 points lors des 6 derniers matches de Serie A. A la mi-temps de Nantes - Lyon, un passage éclair par l'Olimpico où l'Inter corrigeait la Lazio 3-0 suffisait à donner une idée de la notion de gouffre.

Depuis samedi, j'ai dépassé le stade de l'inquiétude pour en arriver à celui de la certitude, certitude qu'une page se tourne et que la belle série va s'arrêter. Bien entendu, j'espère secrètement qu'il n'en est rien et que l'on terminera la saison en mai à Toulouse en faisant un doigt aux 19 autres... On ne se refait pas !



En marge de la pitoyable prestation face à Lorient, Govou en a rajouté sur l'ambiance qui n'est pas top (on croyait que ca s'était arrangé depuis l'an dernier), ce qu'a confirmé Cris aujourd'hui en déclarant que seuls 3 joueurs prenaient la parole dans le vestiaire Lyonnais. 3 joueurs parmi lesquels ne figure pas Benzema. Benzema n'a pas besoin de thérapie de groupe, d'exercice vocal à dimension cathartique pour se motiver et se concentrer, il assure sur le terrain. A lire ce que raconte son site, c'est peut etre mieux d'ailleurs qu'il s'abstienne de prendre la parole. Les joueurs ambitieux de sa trempe sont une bénédiction pour une équipe. A part lui et quelque brésiliens motivés, il semble que le reste de l'équipe n'a d'autre vocation que celle d'être "bien en place", en attendant sagement que Benz et Juni fassent la différence. L'encadrement du club est coupable en ayant recruté des faire-valoirs (Piquionne) et laissé en place des joueurs à l'ambition en phase terminale (Fred) qui ne semblent avoir d'autre ambition que celle de ne pas déranger le grand Karim dans ses oeuvres et éventuellement lui filer des ballons. Cette équipe "bien en place" m'afflige depuis trop de temps maintenant. Plutôt que Cris ou Govou déplorant un vestiaire qui doit ressembler à une réunion des alcooliques anonymes (aucun lien avec Sidney, juré !), j'aimerais entendre une pointe de regret, de remise en question, de révolte de la part de certains joueurs très décevants (indice : lillois). Nul doute que Keita et Makoun doivent être de charmants garçons et qu'ils font preuve de ponctualité à l'entraînement, nul doute que l'implication de Puel dans les exercices physiques du groupe ont certainement valeur d'exemple mais du fond de ma tribune, j'en ai vraiment rien à carrer. Wiltord, pour abruti fini et baiseur notoire qu'il était sans aucun doute, apportait une motivation et une implication sans commune mesure avec ce que l'on voit surgir du banc de touche aujourd'hui.

Le match de Lorient a pâti d'un terrain dur, d'une préparation physique trop dure cet hiver et je ne sais quoi d'autre... Bonne nouvelle, on a bossé le physique... dans une équipe laborieuse où les insuffisances techniques ne sont pas compensées par les qualités physiques de bourrins coureurs de fond, ca ne fera guère de mal.

A voir samedi à Grenoble si les choses s'améliorent... on peut penser que ca ne peut pas être pire... et pourtant... on défonce régulièrement les planchers de médiocrité qu'on croit avoir touchés depuis 3 mois.


Là-haut, une photo honteusement dérobée sur le site de Giraudet, un plat de quenelles. La quenelle, en dehors de l'impression que c'est pour ça que nous prend l'OL depuis quelques mois, reste la compagne de l'exilé, elle le réonforte en fin de week end, quand, loin des Halles de Lyon où il l'a achetée, il la voit gonfler dans son four... Celles de la Brasserie Georges sont une tuerie.

dimanche 11 janvier 2009

Masochisme...



Contempler la chute...


Lentement, sûrement...


Un bon à rien (Jean 28 Makoun), un mauvais à tout (Qatar Keita). Ca n'est plus du Pagnol, c'est du Sacher-Masoch... le gars qui a donné son nom à la pratique qui consiste à aller voir l'OL enfoncer match après match le plancher de sa médiocrité... Une vraie catastrophe. Des années-lumières d'avance réduites à néant en l'espace de 2 saisons. Perrin avait donné un bon coup de frein l'an dernier... Puel réussit l'exploit d'enclencher la marche arrière, ca va faire drôle et un sacré courant d'air quand on va croiser les suivants, Bordeaux, certainement.
Hier il faisait moins quelque chose, j'avais pas mon thermomètre sur moi, j'ai eu l'impression de l'avoir sérieusement dans moi en quittant le stade. Je n'exagère pas en écrivant que la deuxième mi-temps de l'OL a été une négation totale de football. A croire que les joueurs venaient de se rencontrer et de lire les règles du jeu. Mis à part le duo récurent et catastrophique pré-cité, Grosso, Mensah, Delgado, Toulalan, Pjanic et les autres ont trainé leur peine sur le terrain, trouvant le moyen de se faire "tourner" par... Lorient (après Bordeaux, Metz, Steaua, Munich, entre autres cet automne). Le plus catastrophique reste l'absence apparente de révolte et d'inquiétude d'un club qui continue bon an mal an à publier ses communiqués ineptes sur tout et n'importe quoi sauf sur le jeu de son équipe.
Les questions hier en seconde mi-temps tournaient autour de la dernière fois que l'on a pu prendre du plaisir à Gerland... réponse : ce serait contre Le Mans cette saison. Une éternité !


Simple constat de mi-saison : pas de jeu du tout, pas même de physique, des joueurs de couloirs pas spécialistes du poste (Ederson... Keita n'étant même pas un spécialiste du football), une absence totale de couilles. Comment en est on arrivé là ?

Spéciale dédicace à tous les masos... l'adaptation du livre de Sacher-Masoch par le Velvet. Bon courage à tous, la saison sera longue et ça finira mal.


En illustration, tout un symbole... le faste de Klimt en couverture du bouquin dont je vous parlais. Klimt, peintre Autrichien mort avec l'empire Austro-Hongrois au début du XXè siècle connaissait un grand succès dans la Vienne qui se contemplait déchoir, avec une peinture dorée et mortifère. Un triste symbole du déclin de l'empire Lyonnais.