lundi 28 avril 2008

OL - Caen : 2 - 2

Il est toujours possible, en se donnant un peu de mal de résumer les différents éléments d'une soirée sous le prisme du même thème. On peut voir ceux de samedi dernier contre Caen à travers celui de l'humiliation. L'association CNL n'a plus le droit de bacher Cosa Nostra Lyon parce que Faccioli a décrété que cela n'était pas en accord avec le nom déclaré en préfecture. Du coup, au lieu de la bâche que l'on voyait depuis le début de saison, Gerland a eu droit à une banderole "coupable pour notre passion" affiché au bas du VS. Qu'est-ce que le bon Marino a bien pu dire quand il a vu Bodmer déclarer sur France2foutre qu'il aimait les films sur la mafia !! Woaïaaa, la mauvaise image pour le club. S'occuper de sujets aussi peu importants dans l'idée que cela rendra le club plus populaire à l'infime marge, quand on est directeur je ne sais quoi à l'OL, ca a un côté un peu humiliant pour lui.

Une première mi-temps un rien humiliante que celle que nous vîmes samedi à Gerland, Gouffran se jouant tour à tour de Reveillère puis du côté gauche de la défense (je n'ose pas dire Grosso, tant il était loin de l'action du 2è but). Le second but fut marqué face à une foule de piquets et en trottinant... on ne prenait plus beaucoup de buts dans le jeu et on s'est bien rattrapés !!

De retour des vestiaires et en attendant que l'arbitre eut fini de faire mumuse avec JMA et les papiers de rapports, l'humiliation que nos tristes joueurs infligèrent fut destinée à Perrin et consorts : les 10 Lyonnais rassemblés dans l'axe du but, vers leur surface en train de s'expliquer ostensiblement, à grand renfort de gestes comment ils allaient jouer, loin de tout manager puait le camouflet pour notre trousseur de femmes de ménage.

Enfin, pour les approximations : la quasi-humiliation par le geste presque juste de Benzema sur la louche qu'il met au dessus du gardien et... du but et qui nous aurait permis de mener 3-2... Parfois il y a peut être une justice. Et surtout, les tentatives répétées d'humiliation à coups de sombreros avortés par Bodmer tout au long du match. Un rien pénible.

Par chance pour l'OL, le plus humiliant de la soirée, c'est de ne pas réussir à battre une équipe moins bien classée qui joue plus d'une heure à 10 quand on prétend au titre de champion de France. Preuve éclatante que la chance tourne, aussi forte eût-elle été.

jeudi 17 avril 2008

OL - Metz 1-0 (Coupe de France)

Ouais ouais, je sais, ca fait des semaines que je ne suis plus allé au stade et que je n'ai pas écrit sur Lyonzinho... je sais que c'est pas terrible comme attitude, et que pour les leçons, je repasserai !

D'ailleurs avant-hier, j'étais en compagnie d'Arribart et de je ne sais quel abruti pour mater le match. Bref, je squattais le comptoir d'un bar et je mattais le match sur grand écran dans une ambiance passionnée et électrique, on se serait cru dans une commémoration de 11 novembre dans la Meuse (ben, pourquoi la Meuse ? et ben comme ça !). Arrivé à la bourre (c'est décidément pas des façons), j'ai raté les exploits de Marichez dans le premier quart d'heure et pour le reste, j'ai vu un match plutôt équilibré et la récompense d'un but aux plus forts. Arribart a beau eu nous seriner avec les occasions messines en 2è mi-temps, l'OL a touché la barre et raté quelques grosses occases qui n'avaient rien à envier à celles que se sont procurés les Messins. L'attrait de la nouveauté a conduit les commentateurs à s'extasier sur Pjanic qui semble avoir pas mal de ballon en effet. Quand il gagnera en efficacité, ca sera autre chose certainement.
Lyon - Sedan en demie... sera-ce l'occasion pour les stephs de nous expliquer leur banderole sur le prétendu "axe du mal" que constitue la droite passant par ces deux villes. Au vu des dernières histoires dans le foot français, les banderoles sur Fourniret ne seront pas les bienvenues. Reste à espérer qu'on ne faillira pas au moment de franchir cet avant-dernier pas vers la victoire en Coupe Pitch. 35 ans de disette et même 32 sans la moindre finale, c'est vrai que ça commence à sembler long, même si on a eu quelques amuse-bouches pour patienter entre-temps.

Cette coupe ne me passionne décidément pas... je me pince les lèvres pour ne pas avouer que voir Perrin faire un possible doublé me ferait quand même bizarre, pas chier, mais bizarre. Tant en coupe qu'en championnat, cela passe par quelques victoires lors du mois qui vient et les derniers matches ne poussent pas spécialement à l'insouciance, guère plus à l'optimisme. Aussi incroyable que cela puisse paraître, Toulalan s'est blessé. On s'aperçoit alors que Santos est parti, que Crosas a l'élégance de ne pas faire le poids et que Bodmer n'a rien du clébard dont chaque équipe à besoin au milieu de terrain pour récupérer des ballons et mettre des bâtons dans les roues des gars d'en face. Qu'on ne me parle pas de Juninho, par pitié, les colères me sont très mauvaises au teint et à la santé. Pirlo a son Gattuso... Juninho a eu Essien et Diarra, il a même eu Tiago dans un genre différent. Scoop : Juninho, à 33 ans a moins de coffre qu'à 29 (vous savez, quand il avait uen garde noire à ses côtés)... j'ai un autre scoop en exclusivité mondiale, à 37 ans, il aura encore plus de mal surtout si la tendance menant à déplumer son entourage persiste. Aujourd'hui Juni a 33 ans et personne à côté de lui. On lui demande beaucoup plus alors qu'il peut certainement moins même si son influence peut rester énorme pendant encore de nombreux mois, si on parvient à lui adjoindre les joueurs qui lui conviennent.

Bon, nous verrons bien, les semaines à venir devraient s'avérer intéressantes et instructives.