vendredi 4 janvier 2008

Le vieux Roux...


"La vieillesse est un naufrage" aurait-dit De Gaulle... C'est malheureusement le constat qu'on peut faire en constatant la décrépitude du vieux Guy Roux qui avance péniblement vers ses 70 ans...


Le problème c'est que ce qui saute aux oreilles de ceux qui prennent la peine de l'écouter lors des matches sur canal, ne semblait pas avoir convaincu la "France du foot"... et au rayon de ce qui m'échappe dans le football (et c'est pour ca que je ne suis qu'un modeste abonné de virage), je n'ai pas compris comment Martel avait pu lui filer la direction de son équipe autrement qu'un soir de cuite au Chablis, passons...


Guy Roux, c'est un énorme passif avec l'OL, qu'il semble ne pas pouvoir saquer depuis l'avènement du club au sommet de la Ligue 1. Un genre de rancoeur d'envieux, une jalousie de frustré. Il n'a pas eu d'égal pour persifler à qui voulait l'entendre lors des saisons précédentes que l'OL était avantagé par l'arbitrage, comme si on avait eu besoin de ça ces dernières années, occasionnant (m'a-t-on dit... généralement je suis au stade) parfois le silence un peu gêné de son acolyte de Canal. Le gâtisme est extrêmement déplorable et infiniment triste quand il se manifeste sous le feu (nourri) des projecteurs, à la lumière desquels le vieux bonnet va ramasser chèque sur chèque.


Comme s'il voulait donner la preuve éclatante de son déclin, le vieux Roux a récemment ramassé son sac à boniments du terroir pour sortir une belle tartine de connerie sur son échec lensois dû, selon lui, à des joueurs merdiques et une maison trop grande... une belle litanie qui sous couvert de bon-sens paysan avait un énorme relent de purin. Martel a eu, je trouve, la classe de pas trop en rajouter, tant il devait être affligé pour ce vieil homme qui n'a plus besoin de personne pour se montrer dans toute sa splendeur pathétique.


Dans L'Equipe du 4 janvier 2008, Eric Carrière, qui n'est pas un méchant bougre, en a même rajouté une couche, dévoilant ce qu'on n'est pas vraiment surpris d'apprendre à propos de son fugace entraîneur de début de saison :


J’étais très content qu’il dévoile sa
vraie personnalité en se plaignant
aussi d’avoir vécu dans une grande
maison lors de son passage à Lens. Il
essaie d’avoir une belle image
auprès du public, mais quand on
creuse… Pendant la période où il a
été notre entraîneur, j’ai vu qui était
Roux, quel était son comportement à
l’hôtel, au restaurant, auprès, entre
guillemets, des “petites gens”, des
simples employés. J’ai vu comme il
était irrespectueux.


Et il y a des gens qui se le tapent tous les samedis après-midi pour 30 euros par mois...

Aucun commentaire: